vendredi 20 juillet 2012

vendredi 13 juillet 2012

Le Monopoly communiste



... ou "le jeu de société le plus embêtant au monde"

Le gagnant du Kolejka est celui qui achète tous les produits de sa liste.
 AFP/KATARZYNA HOLOPIAK 

"Êtes-vous assez courageux pour affronter la vie quotidienne dans les années 1980 ?". C'est ainsi que le jeu de société polonais Kolejka invite les joueurs à participer à un jeu qui ressemble au célèbre Monopoly, à ce détail près que le jeu ne se joue pas selon les règles du capitalisme, mais celles du communisme qui existait en Pologne avant la chute du mur de Berlin.

Les créateurs du jeu, qui ont travaillé avec l'Institut de la mémoire nationale polonais (IPN), veulent allier l'amusement et l'enseignement de l'histoire récente de la Pologne sous le communisme.

"Kolejka a été qualifié par certains de jeu de société le plus embêtant au monde. Mais demandez à celui qui, dans un pays communiste, a dû faire la queue dans les années 70 ou 80, et il vous dira qu'il n'y avait rien de plus embêtant, plaisante Tomasz Ginter, historien de l'IPN. Faire la queue pendant six heures pour acheter des produits alimentaires tels que la viande  fut une chose normale. Pour acheter des meubles, c'était une question de semaines".

MARCHÉ NOIR ET COMBINES

Et c'est précisément le but du jeu de société. Au Kolejka, le gagnant est celui qui achète tous les produits de sa liste, que ce soit du beurre, du papier hygiénique, des cigarettes ou de l'essence. Illustrant les combines pratiquées à l'époque, des cartes spéciales permettent de gagner du temps : "un ami" du Parti communiste ouvre la porte des magasins spéciaux pour apparatchiks, une "maman avec un enfant dans les bras" le prête à une autre famille pour passer devant tout le monde dans la queue.
Les règles du jeu permettent aussi de faire des courses au marché noir, élément incontournable du paysage communiste, mais deux fois plus cher que le prix officiel. Le tout avec des photos de l'époque : des personnes alignées devant un magasin, des étalages vides, ou des passants portant avec satisfaction, tel un collier, des rouleaux de papier de toilette enfilés sur une corde.

"JE NE PEUX RIEN ACHETER !"

Une partie peut durer plusieurs heures, pendant lesquelles pas grand-chose ne se passe. Lors d'une démonstration, mercredi à Varsovie, une professeure d'anglais a paru frustrée. "Je ne peux rien acheter car il n'y a rien dans ce maudit magasin. J'arrive enfin à la tête de la queue, tout juste pour apprendre qu'il n'y a plus rien à acheter". Les auteurs du jeu soulignent que cette frustration et cette absurdité faisaient partie intégrante de la vie des Polonais avant 1989. Elles sont presque oubliées dans la Pologne capitaliste actuelle qui regorge de supermarchés et de galeries marchandes à l'occidentale.

Kolejka, "la queue", s'est vendue à 20 000 exemplaires en Pologne. Vingt-cinq mille exemplaires d'une nouvelle édition en anglais, allemand, russe, espagnol, japonais et polonais viennent d'être imprimés. Vendu sur Internet, Kolejka sera aussi utilisé comme support en cours d'histoire dans les lycées.

Article paru dans Le Monde.fr le 11.07.12


Le jeu le + con du monde me semble mieux convenir ! 

Les commentaires effrayants amusants sont ici.


mercredi 11 juillet 2012

Exit la rue du Camarade Lénine !







Délibération du conseil municipal le 6 décembre 1924 :

Sur le rapport de la commission des chemins, le conseil municipal décide de donner la dénomination "rue Lénine" à la voie longeant l'école République-garçons.

Source : les rues de Saint Pierre des Corps - février 2012



jeudi 5 juillet 2012

Dada vidov est un mec de droite !



[MAJ] : ne vous fiez pas au titre. C'était une très mauvaise blague de potache.

La preuve en image et dans le texte.
 

... et pourtant, je ne voulais pas le croire (re !). Ce n'est pas un scoop (malheureusement).

Déjà, dans mes balades blogosphériques, des allusions, des mots, des commentaires... sur l'ami le blogueur Dada le laissaient penser. Je ne balance personne, je parle en mon nom propre.

Les faits : hier, je décide d'aller prendre des photos du mur de graffitis à La Morinerie. Après 90 mn de prise, la soif me prends. Je téléphone au Dada pour une rencontre amicale dans un bistrot (il n'est que 18h). Et alors là, surprise : "Non Éric, désolé, je ne peux pas, je bosse pour mon patron". Et il termine en disant : "N'hésite pas à me téléphoner quand tu repasses à St Pierre".

Alors, là je me dis qu'un mec qui bosse pour son patron chez lui le soir à 18h et qui n'a pas 30 mn pour boire 2 ou 3 bières avec un ami, c'est curieux et contradictoire.

Bon, j'arrête là. La photo qui suit (prise hier), je ne peux autrement la nommer que par : Va te faire voir.


Mais la journée se termine bien. Quelques instants après, coup de téléphone de Matfanus.
Et RV dans un bistrot pour boire des pressions, parler de la vie, de politique, pas de nichons (sa compagne était là), du temps qu'il fait, de bouquins... Un mec bien ce Matfanus (et pas à cause des bières).

Allez, pour terminer, une photo nostalgique prise au printemps 2012.





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