... de câblages électriques, rue Pierre Sémard.
La ville est-elle en passe de devenir bobo ???...
Un mur de l'usine a été abattu pour créer cette terrasse commune aux trois chambres. (Photos NR, Patrice Deschamps) |
Des chambres spacieuses avec béton ciré au sol, larges baies vitrées, grands murs blancs et poutres métalliques d'origine de l'ancienne usine. |
(Photos NR, Patrice Deschamps)
Installés à Tours depuis une quinzaine d'années, où ils s'étaient
rencontrés étudiants, Frédérique et Jean-Yves David-Fleurance se
sentaient à l'étroit dans leur petite maison du quartier Blanqui. Cette
plasticienne et ce chef d'entreprise souhaitaient déménager et, si
possible, dans une maison qui sorte de l'ordinaire.
Alors, ils jetèrent d'abord leur dévolu sur le presbytère de Saint-Pierre-des-Corps, « mais le diocèse n'était pas emballé par notre proposition », souffle Frédérique. « On nous a proposé des longères, mais nous ne voulions pas être les énièmes à faire des chambres d'hôtes à la campagne, l'offre en Touraine est déjà assez riche comme ça en la matière. Puis nous avons commencé à regarder du côté de l'ancien bâti industriel… ».
" Une maison qui s'apparente à un riad contemporain "
C'est ainsi que le couple tombe sur une ancienne entreprise de câblages
électriques, rue Pierre-Sémard. D'anciens ateliers, de style Eiffel, en
friches, mais dont l'achat suppose une réhabilitation qui préserve
l'existant. Comme le prévoit le PLU de la ville en matière de patrimoine
industriel.
Frédérique et Jean-Yves sont séduits par l'idée, imaginent déjà l'usine reconstituée en maison d'habitation, avec une piscine extérieure, une aile adjacente pour trois chambres d'hôtes et un coin-vie commun, un atelier d'artiste pour Frédérique…
Le couple se met à l'œuvre et fait appel à deux architectes bien inspirés, Jacques et Évelyne Péré, de Tours. Le chantier durera deux ans, pour aboutir à une maison citadine contemporaine, très design, aujourd'hui référencée par les meilleurs sites de locations. « L'Usine à rêves » était née.
« Les architectes qui ont vécu au Maroc ont concocté une maison qui s'apparente à un riad contemporain, dans un esprit industriel. Nous n'avons gardé que le squelette de l'ancienne usine et nous avons reconstruit, en restant fidèles à l'existant d'origine » . Une chambre d'hôtes (spacieuse et à la déco très soignée) dans une ancienne usine, au cœur du vieux Saint-Pierre : les touristes adorent. Pendant plusieurs mois, deux journalistes qui suivaient l'élection présidentielle depuis Saint-Pierre-des-Corps, pour le blog du journal Le Monde y ont séjourné.
« Cette maison attire tous les genres, dit Frédérique, nous avons eu des clients de 18 à 92 ans, des étudiantes australiennes à la vieille dame irlandaise, en passant par le couple de Parisiens qui veut du confort, un décor différent, près de la gare TGV, à une heure de Paris… ».
« L'Usine à rêves », 59 bis, rue Pierre-Sémard, à Saint-Pierre-des-Corps. Tarifs : de 90 € à 125 € la chambre.
E-mail :
contact@lusineareves.fr
Article de Pascal Landré paru dans la NR le 29 mai 2012
T'inquète, il faudra un peu plus d'une maison d'hôtes pour que St Pierre devienne une ville bobo ! [ça te tracasse, hein ?]
RépondreSupprimer[Non !]
Supprimerça ne pourra pas être pire qu'Amboise pour les bobos ;)
RépondreSupprimerIl ne faut pas confondre les bobos et les bourgeois !
SupprimerAhahahahah !
RépondreSupprimerMais St Pierre se boboïse petit à petit oui avec tous les logements en construction. De là à dire que cela devient une ville peuplée de dadavidov il n'y a qu'un pas ^^
RépondreSupprimerCertains quartiers de SPC, c'est évident !
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